Plus de 10 000 Altcoins sont actuellement disponibles sur le marché. Découvrez-les tous dans cet article et faites le bon choix d’investissement
Le Bitcoin règne en maître dans le monde des cryptomonnaies. Normal, cette crypto est la pionnière de toutes les monnaies virtuelles. Classées alternatives au BTC, les autres cryptos sont donc nommées Altcoins. En résumé, une Altcoin est une alternative au Bitcoin.
Des milliers de cryptomonnaies circulent aujourd’hui sur le marché financier. Rien que cette année, CoinMarketCap a rajouté 2655 nouvelles cryptomonnaies à sa liste. Sur la même période, Coinpaprika en a intégré 2000.
Coindesk de son côté enregistre plus de 10 810 altcoins. Parmi les plus connus figure Ethereum (ETH), Litecoin (LTC), Bitcoin Cash (BCH), polkadot (DOT), Cardano (ADA), Tether (USDT), Ripple (XRP), Dogecoin (Doge), Binance Coin (BNB)…
L'appellation Altcoin dérive de l’expression cryptomonnaie alternative. Ce terme désigne donc toutes les monnaies virtuelles excepté le Bitcoin. La création de ces cryptos a pour principal objectif de résoudre certains problèmes relatifs à l’utilisation et au minage du BTC. Ainsi, chaque altcoin possède au moins l’une des caractéristiques de la technologie du BTC.
Certaines altcoins se basent sur des algorithmes pour réaliser les consensus lors des transactions. D’autres par contre intègrent de nouvelles technologies qui ont pour rôle d’améliorer le traitement des opérations, la vitesse, les méthodes distributions des jetons, l’évolutivité…
Des milliers d’altcoins sont certes disponibles, mais la plupart d’entre elles n’ont pas encore d’utilisation réelle. Rares sont également les altcoins qui ont une véritable valeur.
La première altcoin, dénommé Namecoin (NMC) voit le jour en 2011, soit trois ans après l’avènement du réseau Bitcoin (2009). L’objectif du lancement du Namecoin était d’améliorer l’anonymat des utilisateurs de la blockchain. Le NMC se basait ainsi sur le renforcement de la décentralisation des identités pour que la censure soit plus difficile à réaliser.
Pour rappel, le BTC avait pour but de faciliter et de mieux sécuriser les transactions internationales tout en garantissant l’anonymat des utilisateurs. Toutefois, il s’avère que les échanges sur la blockchain sont publics. Ainsi, il demeurait possible de retracer les identités.
L’un des soucis avec le BTC découle également de sa rareté. En effet, le nombre maximum de Bitcoins voués à la circulation est de 21 millions. D’autre part, son minage est de plus en plus compétitif et le délai des transactions tend à s’allonger. En fonction du trafic sur la blockchain, la validation d’une transaction prend entre 5 minutes et 2 heures de temps.
Si le Namecoin est actuellement méconnu avec une valeur minime, l’écosystème des altcoins a grandement évolué. En 2021, le marché des cryptos a gagné en maturité. Ainsi certains stablecoins, comme USDT, Stellar et LINK, se démarquent pour rivaliser avec Ethereum. Toutefois, depuis l’invention des cryptos, seul Bitcoin démontre une véritable constance. Jusqu’ici aucune altcoin n’a pu dépasser le BTC en matière de capitalisation boursière.
Attention ! L’Altcoin diffère totalement de sa blockchain même si ces dernières ont souvent le même nom. Exemple : la blockchain Ripple peut être utilisée par des institutions bancaires. Mais celle-ci n’a aucun lien avec le jeton Ripple avec lequel elle partage le même nom et le même code. En effet, les registres distribués, l’architecture et les utilisateurs sont totalement distincts et indépendants.
La sélection ci-dessous se base sur l’ancienneté et la dimension des communautés qui utilisent les altcoins. À noter que USDT ne fonctionne pas comme les autres altcoins, car elle est liée à l’USD.
Ethereum (ETH) : est une plateforme permettant aux développeurs de concevoir des dapps (applications décentralisées) via des contrats intelligents. Ces derniers ont des protocoles prédéfinis entre les parties prenantes pour que des opérations ce qui permet une exécution automatiquement quand les conditions s’y prêtent.
Les protocoles des dapps remplacent ainsi une autorité centrale pour améliorer la sécurité et la transparence. ETH utilise le même algorithme par preuve de travail que Bitcoin. Le projet ETH 2.0 se base sur un algorithme de consensus par preuve d’enjeu.
Ondulation (XRP) : l’altcoin XRP a été créée par la société Ripple Labs pour être utilisée par les banques et les institutions financières. Le but est d’offrir des transactions plus rapides et plus sécurisées.
Litecoin (LTC) : lancé en 2011 par Charlie Lee, cette altcoin s’appuie sur un algorithme Proof-of-Work basé sur le hachage Scrypt. Le BTC, en revanche, utilise le SHA-256. 84 millions LTC sont voués à être mis en circulation.
TRON (TRX) : créé par la fondation TRON, c’est une plateforme décentralisée dédiée à des contenus de divertissement numérique mondial et gratuit. Ce dernier inclut une technologie de stockage distribué et de partage facile.
Polkadot (DOT) : concurrent d’Ethereum, cette dernière prend en charge les données, les actifs et les jetons pour réaliser des transferts entre les blockchains. Ayant une grande évolutivité, elle permet à chaque utilisateur de créer des chaînes de blocs personnalisées. Chaque utilisateur dispose d’un droit de vote pour la gouvernance et son jeton natif est le DOT.
Chainlink (LINK) : c’est l’oracle le plus important et le plus populaire. Un oracle permet aux blockchains d’obtenir des informations étrangères à leurs réseaux. Cela prend la forme de flux de données décentralisées, sécurisées et précises.
Binance Coin (BNB) : c’est le jeton natif de la plus grande bourse de cryptomonnaies Binance. Ce dernier avait pour principal but de réduire les frais des négociations sur la bourse. Mais maintenant, celui-ci sert aussi aux utilisateurs à gagner des revenus passifs, de cultiver des jetons DeFi. Le BNB permet également de participer à des IEO grâce au Binance Launchpad et d’intégrer des projets de la Binance Chain.
EOS : c’est une cryptomonnaie qui est semi-décentralisée, mais utilise une blockchain. Cette dernière est conçue pour soutenir les dapps et les organisations décentralisées (DAO). C’est d’ailleurs l’un des concurrents d’Ethereum. L’EOS se base aussi sur la technologie des contrats intelligents. Toutefois, EOS est plus rapide et plus sécurisé qu’ETH, mais est moins décentralisé. Celle-ci est régie par un protocole par consensus de participation (dPoS).
Bitcoin Cash (BCH) : C’est un fork du BTC lancé en 2017 qui est dédié aux paiements. Ce dernier a pour principal atout d’être plus rapide que le Bitcoin et d’être moins énergivore. De plus, BCH propose aussi des frais de transactions moindres.
Tether (USDT) : c’est une Altcoin de la famille des Stablecoins. D’ailleurs, c’est l’actif le plus stable du moment, puisqu’il est lié au dollar US. Son ratio 1 : 1 assure qu’1 USDT vaut toujours 1 $. De plus, il est possible de l’échanger à tout moment en faisant un virement.
Cette Altcoin a été créée pour conjuguer les avantages de la blockchain à ceux des monnaies fiduciaires, afin de réduire la volatilité. Tether est principalement utilisé par les traders pour couvrir des fonds face à l’incertitude.
L’USDT peut être utilisée comme moyen de paiement dans le monde entier grâce à la blockchain. Toutefois, Tether est très centralisée et les transactions peuvent même bloquer à tout moment par la Tether Company Limited.
Monero (XMR) : C’est une altcoin décentralisée lancé en 2014 qui est basée sur la confidentialité pour effectuer des transactions anonymes. Chaque partie peut ajuster son degré de visibilité et l’accès à ses données personnelles.
Les Altcoins promettent des récompenses plus élevées. En effet, nombreux sont les projets de cryptomonnaies qui multiplient les investissements par 100 en l’espace de quelques mois. Toutefois, bien que la rentabilité des cryptomonnaies alternatives soit prometteuse, il est nécessaire de toujours effectuer des recherches approfondies avant de se lancer. En effet, des gains élevés impliquent des risques élevés.
Les risques concernant les altcoins sont plus grands à long terme, puisque la plupart perdent en valeur au fil du temps. Il est à noter que nombreux sont les altcoins qui n’ont plus de valeur à l’heure actuelle. Ainsi, leur durée de vie est courte. À cause de leur capitalisation plus légère et leurs volumes de transaction plus petits, les altcoins sont également plus volatiles.
D’autre part, se basant sur des nouveautés technologiques, les altcoins ont tendance à devenir obsolètes dès que de meilleurs systèmes voient le jour. Enfin, il faut également tenir compte de l’impact que la dynamique du Bitcoin a sur les Altcoins.
Par sécurité, notez que le stockage des Altcoins et des cryptomonnaies en général nécessite certaines précautions. Pour une conservation sur le long terme, il faut ainsi éviter de laisser les cryptos sur un portefeuille en ligne. En effet, il est conseillé d’utiliser un portefeuille électronique wallet ou un portefeuille physique Ledger USB.
Concernant l’achat des Altcoins, vous pouvez trouver un large choix de jetons sur les plateformes d’échanges, comme Binance, Coinbase, Bitfinex, Coindesk, eToro... Vous y disposez d’ailleurs de nombreux outils pour suivre ou anticiper les cours des cryptomonnaies, investir en CFD, échanger et apprendre le trading.
Notez que certains critères sont à considérer pour le choix d’une Altcoin et de la bourse d'échange. Les volumes des transactions et la liquidité en sont les plus importants.