En trading, les gaps boursiers jouent un rôle important dans la gestion du risque. Découvrez les différents types de gaps pour mieux gérer votre trading.
En trading, les gaps, ou fossés, correspondent à l’espace temps qui se trouve entre le cours en vigueur au moment de la clôture d’une séance de bourse et le cours qui ouvre la séance qui suit. Durant ce laps de temps, aucun échange ne se produit sur un titre.
Pour le trader, la gestion du risque consiste en une gestion actif-passif (GAP) efficace quant à l’évolution des taux d’intérêt, la constitution de l’actif et du passif, des réserves des devises et l’usage des instruments dérivés. Toutes ces activités doivent être conduites en vue d’obtenir des bénéfices et de minimiser le risque affectant la marge financière et les avoirs des sociétaires.
Sur un plan technique, le cours de clôture qui précède le gap constitue un excellent support en cas de rechute, mais, inversement, est une importante résistance dans le cas où survient un rebond lors de la hausse des cours.
Néanmoins, les gaps ne sont pas toujours comblés. C’est le cas, par exemple, quand il y a un important mouvement du cours.
Il existe 4 sortes de gaps.
C’est le plus courant, particulièrement sur les marchés moins liquides. Il a lieu durant les événements mineurs qui touchent la vie des titres. Il n’a pas de conséquence sur le long terme car il est, généralement, rapidement comblé. Un gap est dit comblé quand sa valeur retombe au niveau identique à celle de son point d’ouverture.
Le gap de continuation se produit quand le marché est déjà positionné dans une tendance. Ainsi, le gap est haussier si la tendance est haussière et il sera baissier si la tendance est baissière.
Ce cas de figure survient plutôt en milieu de tendance, permettant ainsi le calcul potentiel de la valeur. En principe, des volumes forts suivent le mouvement, s’ils sont faibles, la configuration est inchangée.
Ce type de gap est difficile à franchir.
Ce gap indique une modification de la tendance, une cassure d’une figure graphique ou une sortie de canal. Il s’accompagne de volumes forts et, idéalement, le plus larges possible. De plus, une autre figure les suit.
Ce gap est ardu à franchir, qu’il soit une résistance ou un support.
Ce gap fait son apparition en fin de mouvement et clôture la séance en cours. Il est rapidement comblé et, à l’inverse des deux précédents, ne fait pas fonction de résistance ou de support.