Le SBF 120 est reconnu depuis longtemps sur les marchés financiers français. Découvrez la définition de cet indice boursier utilisé sur la place de Paris.
Indice boursier utilisé sur la place de Paris, le SBF 120 (qui doit son nom à la Société des Bourses Françaises) revêt une importance particulière sur les marchés financiers français. Afin de comprendre la bourse, voici sa définition complète, son principe et ses points forts.
Le SBF 120 a été mis en place le 31 décembre 1990. A la manière du Dow Jones aux Etats-Unis ou du DAX 30 en Allemagne, il s’agit de l’indice boursier de référence pour l’économie française. Calculé par la Société des Bourses Françaises, il prend en compte l’ensemble des sociétés du CAC 40 ainsi que le SBF 80, soit les 80 entreprises françaises cotées en bourse les plus importantes parmi les 250 figurant dans le SBF 250. Ce large panel vise à offrir une représentation précise de la situation économique dans l’Hexagone. La cotation de cet indice est effectuée en continu, avec une réactualisation toutes les 30 secondes de 9 h à 17 h 30 chaque jour. Pour plus de fiabilité, une révision dans la composition de l’indice est réalisée chaque année en août.
Le principal point fort du SBF 120 est de proposer un échantillon de valeurs particulièrement large et diversifié, incluant les 120 compagnies françaises constituant le CAC 40 et le SBF 80. Il offre ainsi une représentation fidèle des valeurs les plus négociées à la Bourse de Paris, sans subir pour autant de manière trop importante les variations des principaux cours. Si les investisseurs accordent une attention accrue au CAC 40 sur le marché parisien, le SBF 120 n’en demeure pas moins un élément important à prendre en compte pour évaluer la santé économique des entreprises hexagonales. Son objectif est de mesurer l’évolution globale du marché français sur le long terme. Il est employé notamment pour les opérations de gestion de fonds en France. Lancé sur une base de 1000 points, le cours du SBF 120 se situe autour de 3800 points en janvier 2019.
